« Pour une Algérie Républicaine Moderne et Sociale »
   
  PARTI pour la LAICITE et la DEMOCRATIE (P-L-D) ex MDSL
  LE SOIR D’ALGERIE du 17 octobre 2010!
 

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Actualités : SORTIES POLITIQUES DU RCD, DU FFS ET DU PLD
L’opposition se met en branle

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Front des forces socialistes et le Parti pour la laïcité et la démocratie (ex-MDS) dressent un seul et même constat de la situation actuelle de l’Algérie. Ces trois partis ont dénoncé, chacun de son côté, l’impasse politique.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les quelques partis d’opposition de la scène politique algérienne ont été particulièrement actifs ces derniers jours. Jeudi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie tenait, à Zéralda, une session ordinaire de son conseil national. Une rencontre «organique » qui a été mise à profit par le président du RCD pour délivrer des messages à l’opinion publique. Saïd Sadi donne le ton : «L’après-Bouteflika a commencé.» A vrai dire, ce n’est pas la première fois que Sadi fait une déclaration pareille, il avait déjà tenu des propos identiques en 2006. Mais cette fois-ci, Saïd Sadi semble disposer d’arguments solides. Il explique : «L’armée a repris les choses en main avec la mise à l’écart de Yazid Zerhouni (…) Il y a une remilitarisation des institutions de l’Etat avec la nomination du général Hamel à la tête de la DGSN.» La mise à l’écart de l’ancien ministre de l’Intérieur a, selon lui, affaibli considérablement le clan présidentiel. D’un autre côté, le RCD estime que la solution doit avant tout être démocratique. «Le remplacement d’un clan par un autre n’est pas une solution. C’est le problème. Seule une remise en cause et une évaluation responsable et courageuse des cinquante dernières années peuvent permettre à notre pays d’éviter le naufrage. (…) Il ne s’agit ni de régler des comptes ni de persister dans un aveuglement qui a paupérisé et ensanglanté la société, déstabilisé les institutions et discrédité la nation. Les problèmes de l’Algérie sont connus. Ils ont pour noms illégitimité, concentration et abus de pouvoir, corruption ; le tout étant la conséquence directe et inévitable des fraudes électorales», précise ce parti à travers la résolution finale adoptée par les membres de son conseil national. Pour cette formation – outre l’application de normes démocratiques pour la pratique de toute activité politique – la solution passe par des «réformes sur les plans administratif, économique et éducatif». Vendredi, le Front des forces socialistes dressait un constat quasiment identique de la situation politique. «Le pays traverse une des périodes des plus creuses de son histoire, les Algériennes et les Algériens vivent dans un climat de nervosité, d’inquiétude et de désespoir. Le pays est bloqué et les institutions sont dans une morosité chronique. Le fonctionnement de l’Etat est réduit au rituel des auditions de ministres par le chef de l’Etat et au mouvement répétitif dans le corps des walis», a lancé, à partir de Tizi-Ouzou, le secrétaire national du FFS à l’occasion d’une session ordinaire du conseil fédéral. Pour Karim Tabbou, les dernières décisions du gouvernement ont mis sous pression la société algérienne. Il y va de même pour le projet de loi portant code communal qui «ligote les élus et fait de la commune un poste avancé du pouvoir».

Hier, samedi, le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD), formation créée par d’anciens cadres et militants du Mouvement démocratique et social, rendait publique une déclaration de politique générale. A son tour, la direction du PLD n’hésite pas à faire état de «naufrage politique, économique, social et culturel». «Le pouvoir algérien poursuit la casse du pays avec arrogance dans l’arbitraire et l’opacité la plus totale. Il s’arc-boute sur le compromis braconné avec l’islamisme politique, instrumentalise la rente à des fins étroitement politiciennes en généralisant la corruption à tous les niveaux de l’Etat et de la société », note cette formation. Le PLD, dénonce les largesses dont ont bénéficié 7 540 terroristes dans le cadre de «la réconciliation nationale», tandis qu’un Patriote de la première heure, Mohamed Gharbi à l’occurrence, est condamné à mort au nom du peuple algérien.
T. H.

 

 

 
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