« Pour une Algérie Républicaine Moderne et Sociale »
   
  PARTI pour la LAICITE et la DEMOCRATIE (P-L-D) ex MDSL
  60éme anniversaire du 1er novembre 54!
 

Abbane, Ben M’hidi, Ben Bouali !

le pouvoir brade

la souveraineté nationale !

 

 

Voilà 60 ans que les armes ont retenti dans le pays pour annoncer le déclenchement de la lutte armée. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et des cinq décennies d’indépendance monte un immense sentiment d’amertume tant les échecs enregistrés ont été nombreux dans les domaines politique, économique et social.

Si le prix payé par le peuple a été lourd pour arracher l’indépendance politique au colonisateur français, les stratégies adoptées au lendemain de la libération en revanche n’ont pas permis l’essor d’une économie nationale performante à la hauteur des espérances.

Au lieu d’inscrire l’Algérie dans la perspective d’un développement réel et d’associer la société à l’effort de construction du pays, le système a marginalisé les compétences nationales et englouti des sommes considérables dans des opérations commerciales d’importation dont le seul objectif est d’assurer la paix sociale.

L’Algérie ainsi, est devenue progressivement un déversoir de marchandises. Le pays se retrouve aujourd’hui dans une telle dépendance qu’il importe l’essentiel de ce qu’il consomme au quotidien. Si un jour, ports et aéroports venaient à ne plus fonctionner, il est à se demander  combien de jours survivrions-nous à la rupture de nos relations commerciales avec le monde extérieur ?

En fait, l’Algérie est plombée de plus en plus par un système qui l’enferme dans des choix contraires aux intérêts de la nation et où l’opacité institutionnelle, la corruption et l’économie informelle l’ont conduit au délitement de l’Etat. C’est pourquoi l’Algérie est aujourd’hui incapable à faire émerger une économie productive, créatrice de richesses, basée sur des normes de fonctionnement moderne et des critères de rationalité.

Le pouvoir actuel a cédé à la facilité  du carnet de chèques et cassé les ressorts par lesquels le pays aurait pu se construire. Il a acculé l’Algérie à une impasse historique par la conduite chaotique des affaires publiques, la ruine de son agriculture et la destruction de son industrie.

Fragilisé par une économie totalement extravertie et sans valeur ajoutée, le pays est vulnérable de tous les points de vue et son avenir incertain. A chaque instant, il est à la merci de l’effondrement sans qu’il n’ait la possibilité de rebondir car le pays n’existe pour une large part que par la grâce des recettes tirées des hydrocarbures. Il suffirait d’ailleurs que le prix du baril chute pour que l’Algérie revive dans le meilleur des cas le scénario catastrophe du milieu des années 80.

D’ailleurs, depuis que la balance commerciale donne des signes de fléchissement, on suppute que la politique de soutien des prix aux produits de large consommation est appelée à subir une révision à la baisse. Pourtant, l’Algérie a épongé sa dette, son trésor public regorge de pétrodollars, et aujourd’hui elle s’affiche comme l’argentier de la Banque Mondiale et du Front Monétaire international (FMI). Pour autant, elle ne pourra pas lever l’hypothèque de la crise dans laquelle elle se débat tant qu’elle continuera à manger son blé en herbe.

L’examen de la situation du pays à l’aune de sa politique étrangère est tout aussi alarmant. Celle-ci soulève de grosses interrogations quant au rôle que joue l’Algérie au plan international.

Il est tout à fait légitime que l’Algérie s’inquiète de ce qui se trame en Libye, au Mali, y intervient en tant que médiateur et fait tout pour garantir sa sécurité le long de ses frontières mais intervient-elle de son propre chef ou bien a t-elle eu des injonctions émanant de puissances étrangères pour exercer un tel rôle ?
Pourquoi intervient-elle avec autant de promptitude à l’étranger tandis qu’elle laisse pourrir la situation nationale ? Pourquoi le pouvoir a t-il remué ciel et terre pour retrouver Hervé Gourdel, ressortissant français assassiné par un groupe islamiste qui se revendique de DAECH mais criminalisé toute poursuite judiciaire visant les islamistes, pourtant responsables de l’extermination de dizaines de milliers d’Algériennes et d’Algériens ?
Pourquoi soutient t-il la coalition menée par les Etats unis et la France contre l’Etat islamique? Est-ce dans le seul objectif de lutter contre le terrorisme international ou bien a-t-il aussi fait allégeance à la France et aux Etats-Unis pour consolider ses soutiens extérieurs et perdurer au pouvoir ?

Toutes ces interrogations donnent à réfléchir. Le pouvoir glisse de fait sur une voie extrêmement dangereuse qui compromet gravement la souveraineté nationale du pays. Il est de notre devoir d’alerter l’opinion publique sur de telles dérives que nous dénonçons avec la plus grande vigueur car il y va de notre souveraineté nationale. Rien ne peut justifier de monnayer notre indépendance. Celle-ci a coûté trop de sacrifices pour qu’elle puisse être bradée avec autant de désinvolture.

L’atmosphère du pays est délétère. Celui-ci est assis sur un volcan. L’islamisme politique y est toujours très actif. Son bras armé s’est même doté d’un arsenal militaire ultra moderne sur les milliers kilomètres de frontière que le pays possède si bien qu’il risque de faire basculer la région entière dans une instabilité généralisée.

La situation explosive au M’zab et les dernières manifestations inédites de la police en sont aussi une illustration suffisamment éloquente. Tous les ingrédients de la déflagration sont présents et font de l’Algérie une poudrière qui risque de la faire voler en éclats d’autant plus que les sirènes du séparatisme s’y font entendre de plus en plus clairement.

Cette situation catastrophique aurait pu alerter certains partis démocrates pour en finir avec leur aveuglement. Que nenni ! Le FFS est passé sous les fourches caudines du système et la lune de miel du RCD et des partis islamistes continue dans le cadre de la CNLTD

C’est pourquoi, il est urgent aux patriotes et aux républicains en cette veille du 1er novembre de mettre un terme à cette descente aux enfers en balisant dans les meilleurs délais la voie à une véritable sortie de crise. Le système hérité de l’indépendance n’est ni viable, ni réformable et seule une rupture radicale, dans le cadre d’une transition pacifique concertée avec l’ensemble des courants patriotiques, permettra à l’Algérie de consolider les acquis de l’indépendance nationale et de sortir de l’ornière dans laquelle le système l’a fourvoyée.

Le Bureau National du PLD.

 

 

 

 
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